top of page

Le samedi 1er août 1914, à 4 heures de l'après-midi, tous les clochers de France font entendre un sinistre tocsin.

C'est la mobilisation générale.

Le même jour, l'Allemagne, avec une longueur d'avance, déclare la guerre à la Russie.

Ces événements font suite à l'assassinat d'un archiduc autrichien à Sarajevo, un mois plus tôt, le 28 juin 1914.

Cette guerre (que chacun espère courte... et victorieuse !) est le résultat de quelques folles journées de surenchères diplomatiques et militaires.

Liste des « Morts pour la France Â» dans l’Aisne

 

Noms

Date de naissance

Lieu de naissance

Date de décès

Lieux de décès

 

RENDU Eugène Félicien

 

9 juin 1882

 

Villers St Sépulcre (60)

 

2 novembre 1914

 

Soupir

 

Les Batailles de Soupir

 

Pendant la Guerre 1914-1918, de nombreux évènements plus ou moins importants ont eu lieu à Soupir ou dans ses environs ; c'est pourquoi il est indispensable de présenter le village de Soupir.

Cette commune se trouve à peu près au centre du département de l'Aisne, a une distance de 21 kilomètres de Laon et de 23 de Soissons. Son terroir est limité, au Nord, par celui de Braye-en-Laonnois, à l'Ouest, par ceux de Chavonne et d'Ostel, a l'Est, par ceux de Verneuil Courtonne et de Moussy-sur-Aisne, et enfin au Sud, la rivière d'Aisne le sépare de Cys-la-Commune, de Saint Mard et de Pont-Arcy.

Novembre 1914

Dans la matinée du 2 novembre, des rafales d'obus s'abattent sur nos positions, bouleversant les tranchées, semant dans nos rangs la terreur et la mort. Nos régiments décimés durent reculer, et, à la nuit, les Allemands étaient maîtres du village.

Immédiatement ils se mettent à la recherche des hommes valides et les enfermant dans l'église, dont les Anglais avaient fait une infirmerie ; eux la transforment en prison.

Après ces enlèvements tragiques, il ne restait plus dans les maisons, que des femmes et des enfants en pleurs.

Nos vainqueurs d'un jour n'en avaient cure.

Leurs premières préoccupations portaient sur un sujet plus pratique : le butin. Quelques uns des nôtres ont pu assister au sac du, village, méthodiquement exécuté. Les caves du château, naturellement, reçurent les visites les plus empressées et les plus fructueuses.

Quant aux animaux domestiques, ils furent bien vite enlevés et conduits en lieux sûrs. Ce fut ensuite le tour de nos concitoyens : dans la soirée du 4, la plus grande partie de la population était évacuée de différents côtés, bien loin, à l'arrière des lignes de combat. Prudence ou pitié ?

Il était temps : dans la nuit du 5 au 6 novembre, une furieuse attaque de nos tirailleurs Sénégalais parvient, malgré de lourdes pertes, à chasser l'ennemi du village.

Il est refoulé à peu, près dans ses positions du mois d'octobre. Cette opération ne nous permit pas de pousser nos lignes au-delà de l'école communale, au nord, et aux abords du pays, à l'est.

Il semble qu'à cette date, de part et d'autre, les armées avaient ordre de rester accrochées à ces tranchées dans lesquelles elles durent se terrer si longtemps.

Les Allemands se fortifient sur les hauteurs et jusqu'au cimetière où il n'eurent pas honte de violer les sépultures pour se cacher dans les caveaux.

Quant à nos soldats, ils se retranchèrent dans les maisons, reliant leurs abris par des couloirs souterrains.

Le poste de commandement se trouvait à la "Maison Bleue", dans ces caves historiques si bien voûtées du "Vendangeoir de Fénelon". De là, des boyaux conduisaient aux points critiques de la défense, le château, l'église, les fermes, l'école des garçons.

Le village était transformé en un gigantesque terrier.

Quand l'ennemi employa les gaz asphyxiants, l'autorité militaire fit descendre dans ses fortifications les cloches de l'église. Elles nous furent alors d'une très grande utilité. A chaque émission de gaz, des sentinelles les tintaient pour avertir nos troupes du danger. Aussitôt l'alarme donnée, chacun se munissait de son masque : la vague empoisonnée pouvait passer, on ne la craignait plus.

Cette longue période de calme ne fut marquée, à notre connaissance, d'aucun fait d'armes vraiment important.

Dans chaque camp, on se tenait constamment aux aguets, dans l'attente d'une attaque possible à tout instant. De quelles minutieuses précautions il fallait s'entourer pour nie pas donner l'éveil à un adversaire toujours sur ses gardes !

Fin octobre, nous apprenons que le village voisin Vailly est repris par les 306e, 332e régiments après d’âpres combats. Enfin une bonne nouvelle mais le 306e a semble t il subit de très lourdes pertes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SOUPIR – Aisne - Dense réseau de tranchées et nombreux cratères.

Photo prise par un aéropostier, Honoré Gigien

 

 

Liste des « Morts pour la France Â» dans la Marne

 

 

 

Prénoms

Dates de naissance

Lieux de naissance

Dates de décès

Lieux de décès

 

Adolphe Marie Jules

 

 

17 février 1892

 

St Malo (35)

 

24 mai 1917

 

Beine-Nauroy

 

Adrien Jules Paul

 

 

28 juin 1886

 

Gueutteville (76)

 

1 novembre 1915

 

Tahure

 

Auguste Désiré

 

 

4 mai 1887

 

Corbeil-Cerf (60)

 

4 novembre 1914

 

Sapigneul

 

Auguste Louis Joseph

 

 

30 avril 1896

 

Lancrans (01)

 

24 juillet 1918

 

Hurlus

 

Joanny

 

 

13 avril 1878

 

Longchaumois (39)

 

9 octobre 1918

 

Cuperly

 

Louis Albert Fernand

 

 

26 octobre 1898

 

Aguessac (12)

 

25 août 1918

 

Reims

 

René Auguste Alexandre

 

 

25 août 1890

 

St Etienne (42)

 

18 mars 1915

 

Suippes

 

 

Auguste Désiré Rendu

1887 – 1914

 

Incorporé à compter du 6 octobre 1908.

Arrivé au corps le dit jour et soldat de 2ème classe.

Passé au 150ème régiment d'Infanterie le 17 octobre 1908, comme ayant été affecté par erreur au 151ème Régiment d'Infanterie. Soldat de 2ème classe le 17 octobre 1908.

Envoyé en congé le 25 septembre 1910. Certificat de bonne conduite accordé.

Rappelé à l'activité par suite de mobilisation générale, arrivé au corps le 4 aout 1914. Le 284ème Régiment d'Infanterie.

Tué le 4 novembre 1914 au pont de Sapigneul. Rayé des contrôles le dit jour.

Pont de Sapigneul avant 1914

Ce qu’il reste aujourd’hui du pont de Sapigneul

Pont de Sapigneul après le

4 novembre 1914

Plan de bataille.

Liste des « Morts pour la France Â» dans la Meuse

 

 

Prénoms

Dates de naissance

Lieux de naissance

Dates de décès

Lieux de décès

 

Camille

 

 

22 septembre 1892

 

St Leu d’Esserent (60)

 

2 mai 1916

 

Douaumont

 

Gaston Joseph Gustave

 

 

23 décembre 1893

 

Paris 9 (75)

 

25 avril 1915

 

St Mihiel

 

Jean Baptiste Augustin

 

 

11 juin 1873

 

Pontarmé (60)

 

28 avril 1916

 

Balécourt

 

Joseph

 

 

11 février 1898

 

Léaz (01)

 

19 août 1918

 

Avocourt

 

Jude Fernand

 

 

31 juillet 1893

 

Landouzy la Ville (02)

 

30 août 1914

 

Vilosnes

 

Marius Louis

 

 

3 avril 1891

 

Lyon 3 (69)

 

29 janvier 1915

 

Marbotte

 

Michel Guillemin

 

 

24 mai 1883

 

Etercy (74)

 

22 juin 1916

 

Bar le Duc

 

Victor Léon

 

3 octobre 1894

 

Culoz (01)

 

31 août 1916

 

Verdun

 

 

 

Liste des « Morts pour la France Â» dans la Somme

 

 

 

Prénoms                              Dates de            Lieux de naissance           Dates de décès            Lieux de

                                              naissance                                                                                                   décès

                                                                                                                                    

 

Albert Félix                           3 avril 1892            Rochy Condé (60)           24 septembre 1916        Bouchavesnes            

 

Jacques Ernest Marie       11 février 1879              Paris 7 (75)                      20 juillet 1916               Herleville

 

 

 

Joannis Marius                   11 juin 1894                Lyon 3 (69)                    4 septembre 1916     Belloy en Santerre

 

 

Raoul Fulgence                  14 juillet 1894         Rochy Condé (60)             13 septembre 1916    Belloy en Santerre

 

 

 

bottom of page