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RENDU Joseph

Mort au combat en mer sur le « Glorieux Â» le 25 janvier 1782.

 

La « Bataille des Caps »:

Une bataille navale décisive a lieu à l'entrée de la baie de Chesapeake. Elle va changer le

cours de l’histoire et entraîner la victoire des insurgeant américains.

 

En effet, le 5 septembre, alors que l'escadre française débarque des troupes sur le côte à

Williamsbourg, situé entre les rivières York et James afin de renforcer les troupes qui

bloquent Yorktown, et que 1800 matelots et 80 officiers sont occupés à cette tâche, on

signale des voiles ennemies. C'est la flotte anglaise composée des deux escadres: celle de

Hood et celle de Graves. Elle sous-estime le nombre de navires français, car elle guette un

convoi qui arrive de France chargée de munitions et d'armes pour les insurgés américains.

Il est protégé par une faible escadre de huit vaisseaux commandée par Barras.

 

En une heure tous les vaisseaux français sont sous voiles, et la bataille s'engage

vers 15 heures. Quoique forte de 1800 canons, la flotte française manque de servant

dont un grand nombre est restés à terre dans la précipitation. Les anglais ont 1400 canons,

dont de nombreuses caronades, canons à puissance triple, construits à Bristol. Cependant

les amiraux anglais s'entendent mal. Ils font de nombreuses erreurs de signaux. Ils ont

bientôt cinq de leurs bateaux très maltraités. Puis le vent tourne, passe au nord-est, et force. Brutalement. Aussitôt la flotte anglaise fait porter largue et s'échappe.

 

Les anglais ont perdu le « Vengeance » qui coule. Ils sont obligés, dans la soirée, de mettre le feu au « Terrible Â», vaisseau de 74 canons, qui ne peut plus tenir la mer.

 

Une poursuite infructueuse s'engage, qui dure plusieurs jours. Le 10 septembre, le « Glorieux Â» et la « Diligente Â», qui avaient été laissés à l'entrée de la rivière York, rejoignent le gros de la flotte. Le même jour, l'escadre de Barras est aperçue; on la prend pour des navires ennemis. Elle se glisse dans la baie de Chesapeake et débarque munitions et renforts.

 Le 11, De Grasse fait mettre le cap sur l'entrée de la Chesapeake. C'est alors que deux frégates anglaises « l'Iris » et le « Richemond Â» sont aperçues. Elles cherchaient  à pénétrer dans la baie de Chesapeake et gagner le mouillage de l'escadre française, pour le détruire en coupant les bouées des ancres qu'elle avait laissée. On leur donne la chasse et on s'en empare.

 

Le 30 septembre, 800 hommes des garnisons des vaisseaux sont débarqués sur la rive gauche de la rivière York, pour renforcer les troupes qui bloquent le poste de Cloucester. Le 19 Yorktown, où s'était retranchée l'armée anglaise commandée par Cornwallis, capitule. Quatorze régiments anglais et hessois, soit 7500 hommes, se rendent aux alliés. C'est la victoire décisive qui change le cours de la guerre.

 

L'armée navale quitte la baie de Chesapeake le 4 novembre. Elle est composée de 33 vaisseaux de guerre. Elle arrive le 25 en vue de la Martinique.

 

Le 18 janvier 1782, alors que la flotte est en opération à Basse Terre, le « Glorieux Â», accompagné de la frégate  « l'Iris Â», en croisière du coté de l’île de Nièves, s'emparent d'un bâtiment de 16 canons.

 

Le 24, le « Glorieux Â», qui patrouille dans les mêmes parages, signale des voiles étrangères. C’est l’avant-garde de l’armée navale anglaise

 

Le 25 janvier, l'armée navale française cherche à engager le combat avec les vaisseaux anglais. De Grasse pique au centre de la ligne anglaise. Le « Glorieux Â»  est juste devant le « Ville de Paris Â», le vaisseau amiral, lui même suivi du « Sceptre Â». A 2 heures de l'après midi la bataille commence. Très vite le « Glorieux Â», pris à partie par plusieurs vaisseaux anglais est terriblement maltraité. Il perd une trentaine de tués et beaucoup de blessés. Il est obligé de se retirer de la ligne de feu. Au soir l’issue de la bataille est indécise. Mais, il s'agit, pour les anglais, d'une diversion qui leur permet de débarquer des troupes et de tenter de reprendre le fort du Réduit à Basse Terre. La bataille navale, sur terre comme sur mer, se poursuit plusieurs jours. Les combats à terre sont particulièrement sanglants. Finalement, les ennemis rembarquent leurs troupes le 28 janvier.

 

L'autre frégate, la « Guadeloupe Â», chassée par la « Diligente Â» et

« L'Aigrette Â», réussit à fuir. Elle se réfugie dans la rivière York,

sous la protection.des batteries de Yorktown, base de l'armée

de Corwallis.

 

Le « Glorieux Â» et  la « Diligente Â» mouillent à l'ouvert de la rivière

pour en bloquer l'entrée, et ôter à l'ennemi tout communication avec la

mer. « L'Aigrette Â» convoie la « Loyalist Â», qui est en fait une corvette de

18 canons, auprès du reste de la flotte, qui est mouillée au nord du Cap Henry.

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